zaterdag 31 mei 2008

Montmartre

La colline sur laquelle est bâtie Montmartre est le point culminant de Paris (130m). Montmartre a une atmosphère campagnarde et unique. On y trouve des petits chemins sinueux, des maisons d’habitation historiques et la seule vigne de Paris. Et même, Montmartre a un caractère multiculturel : il y a beaucoup d’habitants de différentes origines ethniques. Son nom a sans doute pour origine Mons Martis (le mont de Mars), car la butte était l’emplacement d’un temple dédié à Mars (dieu Romain de la guerre) sous la période Romaine. On a depuis évoqué une seconde origine étymologique : le mont de martyre, car elle est selon la légende, un lieu de passage important de saint Denis, premier évêque de Paris, qui aurait survécu à son exécution. Une des rues historiques menant à Montmartre s’appelle rue des Martyres.

La basilique du Sacré-Cœur


La basilique du Sacré-Cœur, dite « Vœu national », située au sommet de la butte
Montmartre. La basilique du Sacré-Cœur est sans nul doute le symbole de Montmartre.

Pourquoi ce nom « Vœu national » ? Après la défaite de la guerre entre l’Allemagne et la France à 1870-1871, on a décidé de construire le Sacré-Cœur, gr^ce à Alexandre Le Gentil. Il était un homme d’affaire français et il avait promit que si on construirait le bâtiment, il y aurait temps meilleurs pour les Parisiens et il devait aussi construire ce bâtiment pour expier les crimes de communards. Alors, en 1872, une commission a été formée qui devait réaliser ce Vœu nationale. Et après une année, le parlement français donnait la permission pour construire le Sacré-Cœur. L’architecte s’appelait Paul Abadie. La première pierre a été posée le 16 juin 1875. Enfin en 1919, après la Première Guerre mondiale, la basilique a été consacrée.


La basilique a l’architecture romane et l’architecture byzantine. A l’intérieur, le plafond de l’abside est décoré de la plus grande mosaïque du monde. Elle représente Sacré-Cœur de Jésus glorifié par l’église catholique de la France.







On doit vraiment visiter le crypte de la coupole. La crypte a une chapelle où se trouve une urne avec le cœur de Le Gentil. Alors via 237 escaliers, on peut monter au sommet de la coupole, là, on a une vue extraordinaire sur Paris et même aussi sur une immense tour carrée, le clocher, sui contient la plus grosse cloche de France, baptisée la Savoyarde.

La basilique est construite avec des pierres calcaires qui répandent une substance blanche quand il pleut. La couleur de la basilique reste toujours blanche.


La place du tertre
La place du tertre est aussi située dans le quartier de Montmartre et à quelques mètre de la basilique du Sacré-Cœur. Depuis toujours, elle attire de nombreux touristes, notamment par son animation pittoresque, héritière de la riche activité artistique qui s’y déroulait au XIXième siècle, entre terrasses de café, caricaturistes, peintres naïfs, …



Il n’y a pas de monument célèbre sur cette petite place avec ses vieux arbres : on peut dire que les monument ici, ce sont des gens mêmes qui y habitent, qui y travaillent, qui remplissent de leurs couleurs et de leur façon paisible de vivre les petites rues étroites, les vieilles petites boutiques, les cafés.


Sur la butte de Montmartre, la place du Tertre rappelle le souvenir de ce que Montmartre était autrefois, un petit village dans la ville. Cette ancienne place est un témoignage du village de Montmartre. Il y règne toujours une atmosphère de détente grâce à la présence de nombreux bars pittoresques mais surtout par les artistes qui y sont présents et qui exposent leurs œuvres.

Le quartier u une grande histoire. Tout débute avec les druides qui s’y installaient. Ensuite on a construit des édifices chrétiens sur la butte Montmartre. Un évêque et un archidiacre étaient décapités sur la Butte. A la fin du XIXième siècle, de nombreux cabarets et maisons closes ouvrent leurs portes et le quartier gagne sa réputation de quartier mal famé qui attire bourgeois, peintres et artistes en quête de sensations fortes.

Les rues de ce quartier ouvrier étaient pleines d’artistes comme Picasso, Modigliani, Renoir, Manet, Toulouse-Lautrec, Utrillo ou Van Gogh. Le quartier n’a pas beaucoup changé depuis cette époque, la place du Tertre est remplie de portraitistes.


L’église Saint-Pierre

En vous promenant dans le quartier mythique de Montmartre, arrêtez-vous à l’église Saint-Pierre de Montmartre.
Il est intéressant de regarder sa porte de bronze sur laquelle sont sculptés des épisodes de la vie du Christ, ainsi que des références aux vignes de Montmartre. A côté se trouvent les plus anciennes ogives de Paris.

Cette paroisse est connue pour être la plus ancienne de Paris mais est la moins connue des églises de Montmartre. En revanche, c’est elle qui est historiquement la plus significative : selon la tradition catholique, l’église se situe là où la Compagnie de Jésus a été fondée.

L’église abrite le tombeau d’Adèle de Savoie, reine de France.
Le nom vient du monastère Saint Pierre à Reims.

De nombreux touristes y passent et s’y attardent pour en admirer l’architecture, les vitraux, l’harmonie de l’ensemble et aussi pour marquer un temps de recueillement et de prière. L’église Saint Pierre est de style gothique.


La Place des Abbesses
Autour de la Place des Abbesses, on trouve des petits magasins, des jolies rues et l’horeca prospère. On remarque aussi une entrée de la station Abbesse. C’est une des deux stations de métro, avec vitrage originel et de style art-nouveau. A la rue des Abbesses il se trouve aussi une autre église : Saint-Jean de Montmartre, la première église moderne de Paris qui est construite en béton armé.


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Entrée de la station Abbesse . L'église Saint-Pierre


Via la rue Lepic, où Vincent van Gogh a habité, on peut visiter le Moulin Rouge. Chaque soir, le French Cancan est encore montré aux touristes.

Le mur des je t’aime dans le square des Abbesses
Le mur des je t’aime est né d’une initiative de Frédéric Baron, qui a récolté depuis 1992 la phrase « je t’aime » calligraphiée dans plus de 1000 langues et dialectes. Il s’est ensuite tourné vers Claire Kito qui a assemblé les écritures. Finalement, depuis octobre 2000, on peut admirer le résultat dans le square des Abbesses : une fresque de 10m x 4m, composée de 511 carreaux en lave émaillée, et sur laquelle ont peut lire « je t’aime » en 311 langues.

Opéra Garnier

L’Opéra Garnier se trouve dans le 9ième arrondissement de Paris. L’avenue de la place de l’Opéra forment un ensemble urbain et uniforme conçue pour mettre en valeur de le nouveau théâtre construit sous l’empire de Napoléon III. Ce bâtiment est réalisé par l’architecte Charles Garnier en 1861 en style très contemporain pour cette époque.

L’Opéra a été construit après un attentat raté contre ‘empereur Napoléon III. On a décidé de construire ce bâtiment dans un quartier dégagé et sûr, parce que l’attentat a eu lieu aux abords de la salle Le Peletier, l’opéra le plus populaire de Paris avant la construction de l’Opéra Garnie. Avant et après chaque spectacle et même pendant les entractes, la bourgeoisie et le beau monde de Paris entretenaient leurs contacts sociaux à cette époque-là, où les contacts protocolaires étaient si importants.



L’exploitation de l’Opéra était assez difficile, malgré les subventions du gouvernement. Maintenant, l’Opéra est un des plus grands du monde, mais désormais ne dispose que de 2131 places pour les spectateur à cause des salles de répétition, foyers la bibliothèque et le musée qui prennent la plupart de la superficie. En plus, il y a aussi beaucoup d’espace pour la circulation horizontale et verticale, comme des vestibules, des escaliers et des paliers.

A cause de dôme aplati, l’Opéra o l’air un peu trapu. Le premier étage est le plus important parce que c’est là où se trouve le foyer dans lequel se passent tous les entretiens sociaux. Cet étage est accentué par des colonnes corinthiennes et il y a aussi des bustes de compositeurs qui ornent les œils-de-bœuf et les écoinçons. Les petits frontons arrondis de droite et de gauche représentent à la fois L’Harmonie et La Poésie de Gurney. Sous le dôme se trouve la salle, et derrière le dôme il y a un fronton triangulaire qui indique la scène. Des sculptures qui décorent le bâtiment, la plus dominante est celle d’Apollon, mais on peut aussi clairement distinguer quatre groupes en ronde bosse qui représentent à la fois La musique, La Poésie Lyrique, Le Drame Lyrique et La Danse, des éléments qu’on retrouve tous dans l’opéra.


Le pavillon du côté de la rue Auber nous permet d’accéder à la bibliothèque et au musée de l’Opéra, où on a conservé tout le passé de l’Opéra depuis trois siècles. Dans les environs de l’Opéra, il y a beaucoup de banques, d’offices de tourisme et d’agences de voyages. Pendant la journée, c’est donc un quartier très actif, mais le soir y fait plus calme quand les gens qui y travaillent rentrent chez eux et quand le public du spectacle de l’Opéra et les théâtres voisins est encore en train de s’amuser pendant les pièces. La nuit rend ce quartier de nouveau un peu plus vivant, en remplissant les nombreux cafés de boulevard quand les spectateurs assoiffés remplissent les nombreux cafés.

Place Vendôme

La place Vendôme se trouve au nord des Champs Elysées.



Son architecture est due à Jules Hardouin Mansart. Cet architecte, qui faisait partie d’un groupe de spéculateurs, a la première idée de la place Vendôme en 1677.
On peut trouver l’origine de la place Vendôme vers 1680. Cette année, Louvois, surintendant des Bâtiments, y installe une statue colossale de Louis XIV. Il voulait absolument «éclipser son prédécesseur qui avait fait agrandir la place des Victoires.
Cette statue a été inaugurée en 1699. En 1685, Louvois achetait l’hôtel de Vendôme -dont le nom était à l’origine du nom de la place –et le couvent des Capucines. En 1699, Hardouin-Mansart avait déjà rédigé un plan d’urbanisme strict auquel les propriétaires des immeubles se devaient conformer.

C’était en 1720 que l’endroit est devenu un rectangle de 120m sur 140m,
cerné de façades harmoniques par des avant-corps et des pilastres colossaux.

La place Vendôme est entièrement ouverte sur la rue Saint-Honoré. Tous les bâtiments sont typiques de l’urbanisme classique français. On voulait en faire de bâtiments publics.

Au fond de la place, il y a une arcade monumentale qui laisse voir le couvent des Capucines. Maintenant, une grande partie des façades est classée monument historique.

La place Vendôme a eu plusieurs noms. Autrefois elle s’appelait « la place des Conquêtes », « la place Louis Le Grand », « la place Piques » pendant la Révolution et « la place Internationale».



Place Louis Le Grand

Le 13 août 1798, on a détruit la statue royale du Roi-Soleil. Alors en 1810, c’était l’Empereur qui a fait dresser une colonne, imitant la colonne Trajane à Rome. Elle comporte un bas-relief hélicoïdal qui représente la campagne, sculpté par Etienne Bergeret. Au-dessus de la colonne, il y a une statue de Napoléon, par Antoine-Denis Chaudet. En 1871, pendant la seconde Commune de Paris, durant laquelle les communards ont détruit la colonne Vendôme parce qu’ils en avaient fait un symbole de la tyrannie et du militarisme de Napoléon, la place s’appelait « la place Internationale. La statue de Napoléon a été détruite et remplacée en 1873 par une réplique d’Auguste Dumont.

Aujourd’hui on peut retrouver au moins 26 hôtels et beaucoup de bijoutiers-joailliers sur la place Vendôme. On y trouve même des boutiques d’Alfred et Louis Cartier et de Chanel. Chanel s’est même inspirée de la forme octogonale de la place pour les bouchons de ses parfums !